Ars simia naturae: 18세기의 <원숭이 화가(Le singe peintre)> 이미지 연구Ars Simia Naturae : Les Images du Singe peintre au XVIIIe siècle
- Other Titles
- Ars Simia Naturae : Les Images du Singe peintre au XVIIIe siècle
- Authors
- 김선형
- Issue Date
- Jun-2019
- Publisher
- 한국프랑스문화학회
- Keywords
- singe peintre; singerie; imitation; Watteau; Chardin; Huet; 원숭이 화가; 원숭이 회화; 모방; 바토; 샤르댕; 위에
- Citation
- 프랑스 문화 연구, v.41, no.1, pp.321 - 351
- Journal Title
- 프랑스 문화 연구
- Volume
- 41
- Number
- 1
- Start Page
- 321
- End Page
- 351
- URI
- https://scholarworks.bwise.kr/hongik/handle/2020.sw.hongik/2494
- DOI
- 10.18022/acfco.2019.41.1.012
- ISSN
- 1229-697X
- Abstract
- Dans l’histoire de l’homme, le singe occupe une place particulière. Les singes ressemblent à l’homme par son apparence et son comportement, et font depuis longtemps l’objet de comparaisons dans la littérature, l’art et même la science. Bien sûr, selon les époques, les points de vue sur les singes et leur interprétation sont différentes, mais l’idée que les humains ont des singes a longtemps conduit à la réalisation de recherches sérieuses au-delà de la simple affection de l’animal. Dans les temps anciens, les caractéristiques des singes ont été écrites pour la première fois par Pline l’Ancien. Du Moyen Âge à la Renaissance, mettant l’accent sur l’art de la religion, le singe est considéré comme un animal négatif.
Pourtant la perception négative des Occidentaux à propos des singes commence à changer progressivement. Les peintres introduisaient souvent des singes dans leurs tableaux pour exprimer la notion esthétique, ≪Ars simia naturae≫, qui signifie ≪l’art est une imitation de la nature≫. Ils décrivent cet animal sous la forme d’une personne qui peint ou sculpte, parce que les singes ont l’habitude d’imiter les humains, et alors symbolisent un art qui imite la nature. Le thème du singe artiste a toujours la valeur d’une fable picturale illustrant l’aspect vaniteux de l’art. Le singe y figure comme avatar de l’artiste, en représentant la peinture qui sentent la copie, qui reproduisent un type banal ou la mauvaise imitation.
Les ≪Singeries≫ - un genre pictural montrant des singes, s’étaient beaucoup développés dans les Flandres au XVIIe siècle. En particulier, David II Teniers, dit le Jeune, était le maître incontesté de ce genre et il a répandu la popularité des peintures de singes dans toute l’Europe en attirant les divers satires sur le thème des singes. En France, c’est au XVIIIe siècle les singeries ont commencé à devenir à la mode. Intéressés par ≪Ars simia naturae≫, des artistes français tels que Watteau et Chardin ont peint les images du singe peintre et annoncé le message important sur le Mimésis dans l’art. De plus, des singes sont fréquemment apparus dans les arts décoratifs français du XVIIIe siècle. Surtout dans les salons du château de Chantilly, les murs et les plafonds ont été décorés par Christophe Huet, avec les images de singes. Pourquoi cet attrait du thème du ≪singe≫ à l’époque? Parce que le singe est l’image manquée de l’homme.
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