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이원론과 일원론 : 서구의 이원론과 주자학의 이원론 비교Unicisme and dualisme

Other Titles
Unicisme and dualisme
Authors
진형준
Issue Date
2015
Publisher
한국불어불문학회
Keywords
주자학; 마니케이즘; 제르바니즘; 일원론; 이원론; 이(理); 기(氣); 이기불상리(理氣不相離); 이기불상잡(理氣不相雜); néoconfucianisme/doctrine de Zhu Xi; Manichéisme; Zervanisme; Unicisme; Dualisme; Li; Qi; Li et Qi ne se mélange pas; Li et Qi ne se sépare pas
Citation
불어불문학연구, no.101, pp.433 - 466
Journal Title
불어불문학연구
Number
101
Start Page
433
End Page
466
URI
https://scholarworks.bwise.kr/hongik/handle/2020.sw.hongik/10916
Abstract
Il faudrait dire que le néoconfucianisme résulte en effet de la grande conception synthétisante, initiée par Zhu Xi et relayée par ses disciples, laquelle englobe le confucianisme, le bouddhisme et le taö̈isme. Il est pourtant regrettable que la carte topographique du confucianisme coréen ne soit pas encore achevée malgré 500 ans d’histoire. Ce n’est que récemment que quelques tentatives ont été essayées afin d’en esquisser le brouillonC’est en voulant apporter un coup de main à ce travail que nous commençons notre article par une synthèse sur les points de vue, de l’unicisme et du dualisme, concernant la doctrine du « Li » et du « Qi » du néoconfucianisme. Notre discours est aussi basé sur la présupposition que l’unicisme et le dualisme ne sont pas dérivés de la philosophie occidentale, mais qu’ils sont les cadres épistémologiques sur le monde même. Il se dit souvent que le monde occidental est basé sur la tradition épistémologique du dualisme et notre monde sur celle de l’unicisme. Le malentendu de ce genre tient à l’incompréhension de ces courants de pensée. Faute de la compréhension appropriée, il arrive que même les termes du dualisme s’emploient pour la pensée de l’unicisme et vice-versa. Il en est ainsi surtout quand on applique ces termes au confucianisme de Joseon. Le manichéisme persique est considéré généralement comme un cas typique de la religion du dualisme, car dans sa doctrine s’accentue extrêmement le conflit dualiste entre le bien et le mal, et que le bien le conclut finalement en remportant la guerre. On entendrait ici par le dualisme que deux termes opposés n’impliquent aucune interrelation ouvrant une possibilité de leur unification ou de leur mise en ensemble, à force de leur déni réciproque et de leur incompatibilité totale. En cas de zervanisme qui partage la même origine avec le manichéisme, se disparaît ce caractère du dualisme : Ahura-Mazda, le bien divin, et Ahriman, le mal, s’unifient dans la divinité suprême, Zervan. Le caractère primordial de l’unicisme est la coexistence ou l’unification des entités contradictoires. L’unicisme n’est pas le paradigme philosophique dans lequel l’unité pratique du monde ou son unicité est tellement accentuée que la diversité du monde phénoménal se réduit en une seule entité ou une seule catégorie ultime. Il faudrait donc dire que l’unicité pratique du monde est accentuée et que la diversité phénoménale s’inclut dans cette unicité. Quand la diversité phénoménale se réduit en une entité ou une catégorie, comme le cas du manichéisme le montre, nous n’aboutissons pas à l’unicisme, mais au dogmatisme, version renforcée du dualisme. Dans la vision du monde de l’unicisme, ce n’est pas les différences entre les contradictoires et les hétérogènes, mais leur coincidentia oppositopum qui est pris en compte. Il existe plusieurs définitions du confucianisme coréen : l’unicisme entre Li et Qi, le dualisme entre Li et Qi, l’unicisme du Li, l’unicisme du Qi, etc. Il est pourtant nécessaire de faire attention à l’emploi des termes. Dans un cas, on emploie unicisme pour désigner le dogmatisme, version extrême du dualisme, tandis que dans l’autre cas la pensée de l’unicisme est considérée comme du dualisme. Il pourrait y avoir plusieurs points de vue selon le polémiste, mais il est pourtant juste de considérer le grand cadre englobant le confucianisme coréen comme de l’unicisme. Quand il est mis en relief “Li et Qi ne se mélange pas 理氣不相雜”, le caractère de l’unicisme arriverait à se fragiliser. Lorsque l’on fait attention à “Li et Qi ne se sépare pas 理氣不相離”, le m̂̂eme caractère arriverait, au contraire, à s’enforcer. Il n’existe pourtant aucun cas où l’on tombe dans le dogmatisme qui exclut totalement l’un d’entre Li et Qi. Il n’y a donc pas de théories du Li pure ou du Qi pure dans le confucianisme coréen. Il ne peut pas y avoir de dualisme tel que cela puisque le dualisme est simple: on n’a qu’à insister sur l’un d’entre les deux éléments contradictoires, en excluant l’autre. Le dogmatisme est le plus simple du monde. Le confucianisme coréen introduit le concept complexe et difficile qui est à la fois “理氣不相雜” et “理氣不相離”. Il ne renonce pas à la pensée difficile de l’unicisme. C’est ainsi qu’il n’arrive pas facilement à la conclusion. Que le confucianisme coréen ne s’écarte pas du cadre épistémologique de l’unicisme, il signifie qu’il refuse la simplicité du dualisme et aucune logique réductrice et simple. S’il est difficile de trouver les idées du dualisme en confucianisme de Joseon, il ne veut pas dire que ses idées s’enferment dans le cadre de l’unicisme, mais plutôt qu’elles ne choisissent pas aisément la simplicité du dualisme, d’où la diversité et la subtilité épistémologiques des idées coréennes.
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College of Liberal Arts > Department of French Language and Literature > 1. Journal Articles

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