19세기 사진제판의 발명과 발견의 역사 L‘histoire de l'invention et de la découverte des procédés photomécaniques au XIXème siècle

Abstract

L'histoire des procédés photomécaniques est indissociable de l'histoire de la photographie elle-même. Nicéphore Niépce, en 1839,applique les propriétés du bitume de Judée au transfert sur plaque d'étain d'un portrait gravé, inventant ainsi l'héliographie avant la photographie. L'idée que la photographie n'aura atteint son but que lorsque ses produits pourront être multipliés facilement et à peu près frais est déjà conçue avant l'invention de la photographie. Pourtant il faut attendre les anneés 1870 pour obtenir les premières vrais résultats pratiques et le tournant du siècle pour que la photographie s'imposer enfin dans les livres et les journaux. Le but des procédés photomécaniques est de transformer les photographies en planches propres à l'impression des images par les moyens habituels de l'imprimerie. Ces images ne diffèrent pas des estampes tirées sur des planches à l'eau forte, des clichés typographiques, les pierres du lithographie, etc. On conçoit dès lors que l'invention d'un procédé photomécanique doit résoudre deux difficultés : trouver des moyens techniques propres à créer la planche d'impression et produire des épreuves à un prix accessible aux industriels, concurrençant les procédés en usage. Dans cette contexte le première révolution dans l'histoire de l'impression n'est pas l'invention de la photographie mais celle des techniques à multiplier des images gravées. C'est à dire l'héliographie de Nicéphore Niépce qui va se développer en procédés photomécaniques n'est pas un résultat des recherches pour la épreuve négative mais plutôt un développement des techniques à multiplier des images, appliqués de l'impression de la lithographie. Dans ce cas l'invention de la photographie est motivée par l'obtention du brevet d'invention non par les productions artistiques. Tous ces travaux concernant des procédés photomécaniques voient le jour entre 1852 et 1855, surtout ceux de Louis-Alphonse Poitevin, mis au point en 1855, fait la synthèse des précédants : utilisant comme suport la pierre lithographique et comme substance photosensible la gélatine bichromatée, celui-ci arrive à un résultat qui est plus économique et plus rapide artisanale.